La carte Djurdjura est le premier palier du programme de fidélité d’Air Algérie (Air Algérie Plus) qui comporte 3 paliers différents.
La carte Djurdjura est accessible à tous, gratuitement et sans conditions particulières. Le principal avantage de cette carte est de vous faire profiter de 5 kg de bagages supplémentaire en soute en plus de votre franchise bagage. Un avantage non négligeable qu’offre la compagnie Air Algérie grâce à son programme de fidélité Air Algérie Plus. Cet avantage vous permettra sans doute de vous éviter le stress de la pesé de vos bagages à l’aéroport.
Inscription et obtention de la carte de fidélité Djurdjura :
La création de la carte se fait sur le site de Air Algérie plus, il suffit de devenir membre du programme Air Algérie Plus en remplissant le formulaire adéquat en ligne. La procédure est expliquée en image sur la page relative au programme de fidélité.
Avantages de la carte Djurdjura :
Après la fin du processus d’inscription vous aurez immédiatement accès à votre numéro de carte que vous pourrez imprimer et utiliser dès votre prochain voyage. Vous recevrez normalement la carte définitive par courrier, on dit bien normalement, car on sait que beaucoup de personnes ne la reçoivent jamais, d’où l’intérêt de sauvegarder la carte dès sa création. Nous vous donnons plus d’astuces sur la page relative à l’inscription à Air Algérie Plus.
Dès votre adhésion 2000 miles offerts seront crédités sur votre carte. Vous commencerez également à cumuler des miles pour tous vos voyage selon un barème prédéfini. Pour vous renseigner sur le nombre de miles cumulables vous pouvez consulter la page de votre vol en vous référant à la partie relative au programme de fidélité Air Algérie Plus.
Le dernier petit avantage de la carte Djurdjura est qu’elle vous permet d’être prioritaire quand vous voyagez en liste d’attente à l’aéroport par rapport aux passagers qui ne possède pas de carte de fidélité.
Il faut aussi savoir que cette carte offrait 10 kg de bagages supplémentaire auparavant, ce n’est malheureusement plus de le cas depuis le premier février 2016 où le nombre de kilos offert est passé à 5 kg seulement. Cette baisse est probablement probablement dû au fait que la carte est de plus en plus connue et utilisée par clients d’Air Algérie lors de leurs voyages.
Le Djurdjura (en berbère : Ǧerǧer), est un massif montagneux du nord de l'Algérie, sur la bordure méditerranéenne, constituant la plus longue chaîne montagneuse de la Kabylie. De forme lenticulaire, ses limites naturelles vont des environs de Bouzareah, à Alger jusqu’à au mont Yemma Gouraya à Béjaia, s'étalant donc sur une longueur de près de 250 km. Il appartient à la chaîne de l'Atlas.
On distingue deux parties du Djurdjura, à savoir le versant nord, qui englobe une partie de la wilaya de Tizi-Ouzou (Draâ El-Mizan, Boghni, Ouadhias, Ath-Ouacif, Tassaft Ouguemoun, Ath-Yenni, Ain El-Hammam, Iferhounene), et le versant sud, comprenant les limites nord de la wilaya de Bouira, notamment El Esnam, Bechloul, M'chedallah, Haizer, Ath Laziz, Chorfa et les communes voisines dépendant de la wilaya de Béjaïa, en l'occurrence, Tazmalt, Boudjellil et Ath-Mellikeche. C'est également sur ce versant sud que l'on retrouve la plaine ou vallée du Djurdjura, proprement dite, appelée notamment vallée du « Sahel-Djurdjura », s'étendant de la commune de Tazmalt jusqu'à Lakhdaria (ex-Palestro).
Étymologie et différents noms
Le mot Djurdjura vient du berbère Jrjr signifiant « tas de pierre ». Terme retrouvé également sous la forme grgr (prononcé avec le g de « gamin »). C'est notamment de là que viennent le nom d'une montagne se trouvant dans le Djurdjura même non loin de Bouira (Adrar n'Aguergour) juste au-dessus du village d'Imarkallan. C'est de là également que viennent les noms de Hammam Guergour (en Petite Kabylie), Akar-Akar (massif montagneux rocheux dans le Hoggar)... Dans les dialectes amazighs, le k, le ch, le g et le j se remplacent au gré des accents locaux. Ainsi, les pierres angulaires d'un foyer se disent Akrkur en Chaoui. De même que la boite d'allumettes se dit takrkurt dans le même dialecte. En référence aux allumettes qui s'y entassent.
Youcef Allioui2 donne une tout autre origine au mot Djurdjura. Jrjr serait la « hauteur », d'un mot composé ancien Jer n Jer ou Ğer n Ğer, « la montagne des montagnes ». On ne retrouve aucune trace de cette racine dans aucun dialecte amazigh, ce qui rend cette explication peu probable.
Le mot pourrait aussi dériver du bas latin juria, signifiant « forêt de montagne », lui-même issu du celte jor, jore qui signifie « hauteur boisée ».
Les Romains l'appelaient « la montagne de fer » (Mons Ferratus) pour la nature de son sol.
Durant la période coloniale, le Djurdjura était le nom d’une commune mixte (commune mixte du Djurdjura) dont le chef-lieu se trouvait à Ain El Hammam (anciennement Michelet). Cette commune regroupait les populations des Aït Yahia, Aït Yttouragh, Aït Bouyoucef, Aït Menguellat, Aït Attaf (Iattafen), Aït Ouacif, Aït Ouadrar (Iboudraren).
Mmis n’Djerdjer signifiant « fils du Djurdjura » s'est par la suite étendu pour désigner un montagnard. Un groupe de chanteuses kabyles a pris le nom DjurDjura en référence à la chaîne montagneuse.
Les sommets
- Lalla Khedidja (2 308 mètres) à l'est du massif, sur la crête méridionale ; son nom en kabyle est Azeru amghur ou Tamgudt n'Lalla Xdija. (tamgudt/pluriel timgad, signifiant le plus haut sommet d'une montagne)
- Ich n'Timedouine (2 305 mètres) au centre, plus haut sommet de l'Akouker
- Adrar n'Hayzer (2 164 mètres) dominant Bouira et toute la haute vallée d'Oued Dhous, sommet du Haïzer
- Tirourda (1 750 mètres) à l'extrémité orientale
- AkouKer station de ski et sports de montagne près de Tikjda (1 478 mètres)
- Kweryet (1 500 mètres) au Nord du massif ; c'est aussi le nom d'une ancienne commune (Douar N'Kweryet: commune regroupant certains villages des Ouacifs (At Wasif) et des Ouadhias (Iwadhiyen)).
Le tourisme local se déploie
Situé en plein cœur du parc national du Djurdjura et perché à 1350 m d’altitude, le Gite Thaletat a été inauguré il y a 3 mois. Cet havre de paix accueille tous les amoureux de la nature, de 7 à 77 ans. Yacine Ait Hamouda (51 ans), le créateur de ce gite, situé en pleine montagne, propose des week-ends en famille ou entre amis. Des séjours agrémentés de randonnées, bivouacs, visites de villages ancestraux et découverte de la cuisine traditionnelle kabyle. On peut dormir dans ce gite aux allures de maison traditionnelle kabyle ou dans une maison d’hôte confortable, chez l’habitant. Visite guidée du Gite de Thaletat, face aux majestueuses montagnes du Djurdjura.
Thaletat, appelé aussi La Main du Juif. Auriculaire en kabyle. Pour parvenir au Gite de Thaletat, il faut dépasser Tizi Ouzou et parcourir une route qui grimpe en lacets vers Tikjda. On passe par Beni Yenni et on avale quelques kilomètres encore en direction d’Iboudrarene. Le gite est là, au milieu d’une réserve naturelle. Un décor paradisiaque et une vue panoramique vous happent aussitôt arrivés. Nous sommes accueillis par Yacine Ait Hamouda, le propriétaire du gite. « Ce projet est né de mon désir de faire découvrir la patrimoine local de ma région aux personnes qui recherchent l’évasion et le dépaysement. En dehors de l’hôtel de Tikjda, il n’y a aucune autre structure touristique aux alentours. Je reçois des groupes qui viennent d’Algérie mais également de l’étranger ».
Feu de bois et ‘sfendj’
Le Gite Thaletat est décoré comme une maison traditionnelle. Une cheminée de bois, des ustensiles et objets du quotidien : cruches en argile, selles d’âne ‘tabarda’, kanoun, pilon en bois, tapis berbères, poteries…Chaque objet raconte une histoire.
Les visiteurs sont accueillis avec une collation. Dégustation de produits du terroir : figues séchées trempées dans l’huile d’olive, Aghrum Akouran (galette), sfendj (beignets), maârek, tamtount (maâtlou), thé chaud… Puis départ pour une randonnée sur le mont du Djurdjura. Le paysage est à couper le souffle. La faune et la flore déroulent leurs charmes. Au loin, en contrebas, on observe des chapelets de maisons. Ils constituent les villages d’Iferhounène, Larbaâ Nath Irathen, Beni Yenni, Tassaft Ouguemoun, Ain el Hammam, Ouadhia…
Cuisine du terroir
Visite guidée à Beni Yenni
L’après-midi est consacré à la visite du village de Beni Yenni. La statue de Mouloud Mammeri nous accueille à l’entrée. Ath Yenni est constitué de 4 villages : Taourirt Mimoun, Ait Lahcène, Ait Larbaâ et Taourirt L’hadjadj. « Certaines maisons bâties en pierre ont près de 5 siècles d’âge », explique notre guide. À travers des dédales étroits mais très propres, nous visitons le village d’Ait Lahcene en passant par ‘tadjmait’, lieu de rassemblement du comité du village. Les demeures séculaires en pierres sont en ruines. Halte devant une vielle porte en bois vermoulu portant le numéro 53. « C’est là que le chanteur Idir a vu le jour, en 1949 ».
Sur le chemin du retour, visite de la fontaine « Tala Nath Ali ». « Cette fontaine date d’environ 4 siècles. Dans le passé, c’était le lieu de retrouvailles des villageoises. Elles venaient y puiser l’eau et échanger les dernières nouvelles ».
Retour au gite. Il ne faut surtout pas rater le coucher du soleil. La boule orangée s’en va faire sa nuit et le mercure chute brutalement à 7 degrés. Un ciel scintillant d’étoiles prend le relais et nous fait oublier le froid mordant.
Tamda Ouserghi
La nuit se passe chez l’habitant à 10 minutes du gite, au village de Tasseft Ouguemoun. Le lendemain matin, les chaussures de randonnées sont de sortie. Au programme : excursion au village Ait El Kaid dans la Daira des Ouadhias. Sur la route qui monte au milieu du massif montagneux, escale à Tamda Ouserghi. Un décor de carte postale s’offre à nos yeux : cascades d’eau, étroites gorges, fleuve ruisselant… « L’été, les familles viennent dans ce coin à la recherche de fraîcheur. Les enfants barbotent dans l’eau. Cet endroit attire les touristes également », nous informe notre guide.
Le village Ait El Kaid
Les chemins en lacets nous mènent vers le village ancestral d’Ait El Kaid, situé à 6 km du chef-lieu de la daira des Ouadhias et à 3 km de la commune d’Agouni Gueghane (village du chanteur Slimane Azem). À pieds, nous empruntons des chemins escarpés bordés d’oliviers et de figuiers. Les ruines d’anciennes maisons bâties en pierre et en argile jalonnent ces boyaux caillouteux et poussiéreux. La plupart de ces demeures n’ont pas résisté au temps. Détruites, elles ont étés désertées par leurs propriétaires. Seules les poutres en bois de chêne ‘Assalas’ ont tenu le coup.
Tout en haut du village Ait El Kaid, vers le sommet de ce rocher, nous découvrons l’ancienne mosquée (une bâtisse en pierre). « Durant la guerre, elle fut réquisitionnée par l’armée française et utilisée comme centre d’observation », nous apprend Yacine Ait Hamouda.
Gite Thaletat (Parc National du Djurdjura)
- Téléphone : 05 50 26 47 37
- Formule week-end (pension complète) : une nuitée, petit-déjeuner, déjeuner et dîner : 4500 da
- Formule maison d’hôte : 6500 da
- Visite guidée : 2500 da
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